« Je serai candidat aux élections municipales de mars 2026 aux Contamines-Montjoie »
— Basile Dunand
L'entretien
À l’occasion de sa déclaration de candidature, Basile Dunand échange avec les membres de son collectif sur les grandes orientations du projet : composition de la liste, avenir du centre du village, vision d’ensemble et principes partagés.
Colistiers : Pourquoi avoir choisi ce moment précis pour annoncer ta candidature aux municipales de mars 2026 aux Contamines-Montjoie ?
Basile Dunand : J’ai 33 ans aujourd’hui, c’est symbolique. Je suis jeune et préparé, c’est justement la force de cette candidature. Je suis en pleine forme, travailleur et je déborde d’idées pour mon village. Je ne suis pas parfait. Personne ne l’est. Mais je suis prêt à tout donner pour cette commune. Il s’agit d’une décision personnelle, mûrement réfléchie, qui marque un engagement profond pour l’intérêt collectif. Ce projet n’est pas improvisé : je mesure pleinement les responsabilités, les défis et l’ampleur du travail qui nous attend.
Depuis quand mûris-tu cette décision ?
Basile Dunand : Depuis que je travaille pour notre député, de nombreux Contaminards m’ont encouragé à me lancer. Le sujet revenait souvent, c’est une suite logique de mon engagement. Comme c’est un choix qui a des répercussions importantes sur la vie personnelle, je me suis laissé le temps de réflexion nécessaire, avant de prendre ma décision, début 2024. Depuis, je consacre beaucoup d’énergie à rencontrer les habitants des Contamines, les résidents secondaires, tous ceux qui aiment notre village. J’écoute leurs idées, leurs préoccupations, leurs aspirations, sans distinction, car je crois profondément à l’intelligence collective et au dialogue permanent.
Pour beaucoup, ma candidature n’est pas vraiment une surprise : j’ai choisi de l’assumer très tôt, dès qu’on me posait la question. Je n’avais pas envie de faire semblant. Les candidats ont pour habitude de sortir du bois très tard. Je ne conçois pas les choses comme ça. Je profite au contraire de cette période pour redoubler d’écoute concernant les attentes des habitants.
C’est donc une candidature préparée ?
Oui, après plus de 5 ans avec notre député j’ai acquis une solide expérience du monde politique national et local, mais conscient de l’importance de bien maîtriser les leviers d’action publique et surtout leurs aspects techniques, j’ai choisi de me former à l’INSP (ex-ENA) en 2024, puis à Sciences Po Strasbourg en 2025, spécialement pour les collectivités locales. L’idée, c’est d’éviter d’arriver la fleur au fusil : le rôle d’élu municipal, et plus encore celui de maire, est très exigeant. Je ne prends pas cet engagement à la légère.
Quelle est l’une des motivations principales de cette candidature ?
Basile Dunand : Je souhaite enfin tourner la page des querelles du village, de ces conflits stériles qui nous divisent et donc nous affaiblissent depuis trop longtemps. J’éprouve une vraie frustration à vivre dans un village qui a tant de potentiel, mais qui reste freiné par un manque de vision collective.
Cela a déjà été promis par le passé…
C’est exact, mais nous proposerons une méthode de travail claire, car il est temps de sortir de la naïveté : les discours n’ont de valeur que s’ils sont suivis d’actes. Affirmer vouloir réunir les Contaminards ne vaut rien si cela se limite à un slogan de campagne.
Le choix des femmes et des hommes qui m’accompagneront sur la liste sera la première preuve d’un engagement concret, avec une liste qui n’est ni en faveur, ou défaveur de quelqu’un, mais une liste neutre, nuancée, pro-Les Contamines, qui rassemble les gens. Du jamais vu depuis la mise en place du scrutin par listes dans notre commune.
Tu aimes les Contamines ?
Basile Dunand : J’aime profondément notre village. Mais attention, aimer un lieu ne suffit pas. On ne peut pas prétendre aimer les Contamines sans aimer les Contaminards. Ce village, ce n’est pas seulement un décor de carte postale ou une station de montagne : c’est avant tout notre communauté, ses visages, ses histoires, ses parcours de vie.
Aimer les Contaminards, c’est prendre le temps de les connaître, de les écouter vraiment. C’est être présent, dans les moments festifs comme dans les périodes plus difficiles. C’est faire preuve de simplicité, d’accessibilité, d’humilité aussi. Ce lien humain est, pour moi, la base de toute action publique. C’est pour cette raison que je suis si actif sur la problématique du logement permanent. Si on veut représenter, rassembler, et faire avancer une commune, il faut d’abord en comprendre l’âme, et cette âme, ce sont ses habitants.
Avec un groupe d’habitants, nous avons relancé la fête au village et les sourires qui l’accompagnent. Merci aux bénévoles et participants pour leur contribution ces trois dernières années. Juillet 2024 – © B. Dunand
La question que tout le monde se pose : qui envisages-tu d’intégrer à ta liste ?
Basile Dunand : Il est encore trop tôt pour dévoiler des noms.
Mais pour être très transparent, en répondant à une question qu’on me pose souvent : non, il n’y aura pas d’élus sortants sur ma liste, car nous sommes en totale contradiction sur le projet de centre de village.
Je n’ai rien de personnel contre eux, je fais toujours très attention à faire la différence entre les projets et les personnes. Cette principale divergence est simplement impossible à concilier au sein d’une même liste, qui doit reposer sur une vision commune.
Les élus actuels souhaitent aller au bout de ce très gros projet, et je ne leur jette pas la pierre. Certains ont beaucoup travaillé pour le voir aboutir. Mais, comme la majorité des Contaminards et résidents secondaires, j’imagine pour ma part un projet différent. Un projet qui n’est pas piloté par un promoteur immobilier. Un projet réaliste, adapté à notre époque, qui mette un terme à l’urbanisme déraisonné. Un projet co-construit avec les habitants, pensé par phases et par zones, pour étaler les nuisances et les investissements, et surtout à taille humaine : à l’échelle de notre village, pour s’harmoniser avec l’existant, plutôt que de le dénaturer.
Notre village a échappé à l’époque démesurée des plans neige de Giscard d’Estaing, dans les années 70. Regardons autour de nous, avec des yeux neufs, des yeux de vacanciers : le bâti de la famille Ronchail, de la famille Mollard, l’ancien hôtel communal acheté il y a 90 ans par la famille Barbier, etc. Nos anciens ont fait du très beau travail, à dimension maîtrisée, en mêlant pierres, bois, chaux, et en ajoutant des pans pour casser les volumes, lorsque c’était nécessaire. Ils étaient sensibles à un aspect visuel harmonieux. Notre centre-village regorge de bâtiments qui méritent d’être mis en valeur. Honorons ce patrimoine, valorisons-le ! Au lieu de chercher à en faire toujours plus.
Où en es-tu dans la constitution de ton équipe ?
Depuis plusieurs mois, je m’applique à constituer une équipe motivée, nuancée, diverse, compétente, et avec une envie commune de tourner la page, pour aller de l’avant.
Les retours sont extrêmement encourageants ! Chez les personnes que j’ai rencontrées, je perçois un véritable enthousiasme, porté par une attente profonde, nourrie depuis des années, d’une initiative capable de dépasser les clivages. Notre liste était constituée dès décembre 2024, mais j’ai volontairement laissé la porte ouverte pour rechercher le meilleur équilibre possible. Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation où des choix devront être faits, car nous sommes désormais plus de 15 personnes.
Et tant mieux si nous sommes nombreux ! Tout le monde ne sera pas sur la liste, mais chacun pourra contribuer à sa manière. La force publique est essentielle, mais je crois tout autant au rôle de l’initiative privée pour faire rayonner notre territoire. Nous devrons travailler main dans la main avec toutes les bonnes volontés, qu’elles soient associatives, économiques ou citoyennes, pour relancer le dynamisme de notre village. Les partenariats publics-privés permettent de démultiplier la capacité d’action d’une municipalité et de donner vie à des projets ambitieux.
Tu insistes sur l’idée d’équilibre. Qu’entends-tu précisément par là ?
Basile Dunand : L’équilibre est au cœur de ma démarche. Par exemple, pour notre liste : équilibre entre générations, sensibilités différentes, familles historiques et nouveaux arrivants. Un équilibre aussi entre les parcours de vie et les compétences variées. Sacré casse-tête qui m’a pris des mois, mais je pense y être arrivé. Ce ne sera pas une liste d’amis qui cultive l’entre-soi. On ne s’improvise pas du jour au lendemain adjoint aux finances ou à l’urbanisme, ma méthode a été de solliciter des personnes en fonction de leurs compétences, et non de mes affinités personnelles. Bien s’entourer, c’est fondamental.
Voici pour la forme mais sur le fond aussi, l’équilibre est primordial : développement touristique, urbanisme, etc. nous pensons qu’une course effrénée au “toujours plus” est dangereuse et risque de se retourner contre nous. La qualité est plus importante que la quantité, et l’époque est en train de nous donner raison. Cela va dans notre intérêt, ainsi que celui de notre clientèle. Ce sera notre leitmotiv.
Vue aérienne de notre village – © B. Dunand
Quel est le message que tu souhaites adresser aux habitants à travers cette candidature ?
Basile Dunand : Ne perdons pas espoir. Dans ses mémoires, Charles de Gaulle écrivait : « La fin de l’espoir est le commencement de la mort. » Il est temps que la majorité silencieuse et tous ceux qui se taisent depuis trop longtemps fassent entendre leur voix. Il est temps que les jeunes prennent pleinement leur place dans la vie publique, accompagnés par les moins jeunes qui détiennent l’expérience, la mémoire, et une certaine sagesse acquise au fil des années. Le projet que je porte cherche à conjuguer le dynamisme de la jeunesse et l’expérience précieuse des plus anciens.
Comment comptes-tu continuer à impliquer les habitants dans ta démarche ?
Basile Dunand : Vous trouverez ci-dessous un formulaire en ligne, libre d’accès et anonyme, où chacun pourra exprimer ses idées, ses remarques, ses attentes. Le numérique est une solution mais je privilégie le contact humain et je continuerai surtout à échanger de vive voix avec les personnes que je rencontre dans le village. Vous trouverez un formulaire de contact ci-dessous. N’hésitez surtout pas : je réponds à tout le monde et n’importe quel jour de la semaine.
Le projet que nous construisons ensemble sera celui des Contaminards et de tous ceux qui aiment notre village, mais c’est surtout pendant le mandat que nous ferons appel à l’intelligence collective. Nous comptons faire les choses dans une démarche participative authentique, à l’image d’un village modeste de montagne de 1200 âmes.
Quel type d’adhésion espères-tu susciter chez les électeurs ?
Basile Dunand : Je ne cherche pas à susciter un vote sanction contre la municipalité actuelle, comme c’était trop souvent le cas, mais un vote d’adhésion. Une adhésion à une méthode, à une vision claire et innovante, à des projets concrets que nous allons décliner pendant la campagne électorale.
Nous voulons proposer une autre manière de vivre et d’agir ensemble dans notre commune, nous souhaitons bousculer les mauvaises habitudes et ouvrir une nouvelle page. Nous avons réussi le pari avec la fête au village. Notre candidature sera porteuse d’espoir, animée par une dynamique positive et un nouvel élan, pour que nous puissions être à nouveau fiers de notre territoire.
As-tu un exemple concret, justement ?
Basile Dunand : J’ai envie de reparler du centre du village, un sujet qui tient particulièrement à cœur aux Contaminards et qui suscite beaucoup de déception. J’ai consacré beaucoup d’énergie à essayer d’échanger avec les élus, afin de partager ma vision et contribuer activement au projet, mais je n’ai malheureusement pas trouvé d’oreille attentive. En 2022, je leur demandais déjà de ne pas supprimer un emplacement réservé dans le PLU, permettant d’accéder à l’avenir au parking du centre-village par le nord de la mairie. Ils ne m’ont pas écouté. J’ai ensuite passé du temps à critiquer publiquement ce nouveau projet, que je trouve démesuré, sans faire l’amalgame entre les élus et le projet, et avec des arguments factuels.
Toutefois, plutôt que de poursuivre dans cette voie en insistant sur ce qui, selon nous, ne convient pas au village, nous souhaitons aujourd’hui dépenser de l’énergie sur une démarche résolument constructive. Notre campagne sera tournée vers le présent et l’avenir, en proposant aux Contaminards un diagnostic précis, une nouvelle méthode, une vision claire et des projets concrets, à enrichir tous ensemble et auxquels chacun pourra adhérer.
Je connais le dossier du centre du village sur le bout des doigts. À force de passer du temps dessus, j’ai fini par cerner précisément ce qui coince et pourquoi.
Je peux vous annoncer une chose : attendez-vous à un changement total de paradigme.
Fête du 15 août 2018 à Notre-Dame de la Gorge – © B. Dunand
En quoi ta formation aux métiers de l’administration publique et des collectivités territoriales est-elle un atout pour notre candidature commune ?
Basile Dunand : Ma formation technique constitue effectivement un avantage très important. Je maîtrise les problématiques propres aux collectivités, qu’il s’agisse des contraintes administratives, réglementaires ou budgétaires. Cette formation de droit public m’a même appris à rédiger des actes administratifs. Je suis par exemple en mesure d’anticiper la rédaction de délibérations, d’arrêtés municipaux, de dossiers de consultation dans le cadre d’un marché public. J’ai déjà en tête un calendrier précis d’actions à mener et des enjeux à anticiper. Il n’y aura donc aucune période d’hésitation ou de flottement. Si les Contaminards nous accordent leur confiance, nous serons prêts à agir dès le premier jour du mandat.
C’est ce qui me permet d’affirmer sereinement que nous lancerons dès les premières années les travaux nécessaires pour le centre du village. Sans passage en force : ils seront menés dans le cadre d’une démarche nouvelle, ambitieuse et rigoureuse de co-construction et de concertation avec les habitants et les commerçants. Grâce à la planification sur laquelle je travaille déjà, nous gagnerons un temps précieux, en conduisant parallèlement les démarches à la fois démocratiques, administratives, puis techniques, une fois que les orientations du cahier des charges auront été élaborées par les Contaminards.
Nous détaillerons ces engagements aux habitants dans les mois qui précéderont les élections.
Pourquoi ce souci du détail technique ?
Basile Dunand : D’abord parce que gérer une commune, c’est aujourd’hui très technique, avec de nombreuses règles à respecter. Pas besoin d’être élu pour le savoir. Dans l’hypothèse où on nous ferait confiance en mars 2026, je ne veux pas faire partie de ces élus qui se plaignent à longueur de mandat des lourdeurs administratives, car j’estime que c’est à la fois naïf et inutile. Je veux faire partie de ceux qui cherchent à comprendre comment ça fonctionne et à maîtriser les outils pour avancer malgré les contraintes.
Ensuite, c’est aussi une question de respect pour les électeurs, en cherchant à leur proposer des mesures à la fois crédibles et efficaces. Nos propositions seront légales, pesées, réalisables.
Enfin, il y a aussi un besoin d’urgence qui m’anime, car nous sommes dans la dernière ligne droite. Notre collectivité dégage de l’argent aujourd’hui, mais elle fait face à un effet ciseaux : l’Etat diminue continuellement ses dotations pour se recentrer sur ses fonctions régaliennes. En s’ajoutant à la baisse de l’enneigement, cela fait peser un risque très important, à moyen terme, sur nos recettes.
De l’autre côté, les dépenses augmentent pour plusieurs raisons : attentes des citoyens en matière de services publics, coût de l’adaptation au changement climatique, coût de la transition, etc. Ma conviction, sur le plan des finances communales, est très claire : nous devons impérativement orienter les retombées économiques liées à l’activité du ski vers la montagne de demain. Si on attend encore quelques années, ce sera trop tard. On ne pourra plus mener de projets structurants, et il ne nous restera que nos yeux pour pleurer. Et je ne parle même pas des générations suivantes.
Donc il y a urgence. Enfants, adultes, aînés : en début de mandat, nous nous réunirons pour réfléchir ensemble à l’avenir de notre village. L’objectif ? Imaginer ce que pourrait être notre village, les Contamines-Montjoie, dans 30, 40 ou 50 ans. Si nous sommes élus, notre rôle sera à partir de ces éléments de poser les premiers jalons et de travailler pour tendre vers cette vision commune.
Donc, si tu avais une seule promesse à tenir, ce serait quoi ?
Basile Dunand : Je peux promettre qu’on va mouiller le maillot, qu’on va tous se retrousser les manches. On a un retard à combler et on va bosser dur pour cela. Mais ce sera une sueur qui fait du bien, celle qui donne le sourire, qui libère de l’élan, comme après une course où on s’est donné à fond.
On le fera dans la bonne humeur, mais surtout avec une stratégie claire, une vision de long terme. Parce que c’est ça qui donne du sens à l’effort. Il faut savoir pour qui et pour quoi on se lève le matin. Vous verrez que le jeu en vaudra largement la chandelle. Les communes autour de nous seront attentives à ce qui s’accomplit ici et nous on sera fiers de notre travail et de notre village.
Un dernier mot à l’intention des électeurs ?
Basile Dunand : Nous habitons un village unique, au cœur d’une nature exceptionnelle. Un village à taille humaine, vivant et chaleureux, porté par la richesse de ses personnalités, de son territoire et par la diversité de ses activités. Je suis persuadé que ces points forts seront de plus en plus plébiscités par les futurs habitants et vacanciers ! Nous avons toutes les cartes en main pour réussir : serrons-nous les coudes, fixons ensemble un cap et mettons-nous au travail.
Je suis intimement convaincu que l’avenir nous appartient, saisissons-le !
Lviv, Ukraine. 2022 – © Violetta Pedorych
Qui est Basile Dunand ? Parcours & engagement
Basile Dunand est né à Sallanches et à toujours habité les Contamines-Montjoie, sauf durant ses études à Paris. Il est issu de l’union de Patrick Dunand, enfant du pays, et de Virginie Dunand, née Dubois-Monsaingeon, alors résidente secondaire.
Étudiant, il a travaillé notamment à Carrefour Montagne (Ronchail alimentation) et à la SECMH sur le domaine skiable, des expériences qui l’ont ancré encore davantage dans le tissu local.
Il a ensuite été chargé de communication pendant presque six ans, dont cinq à l’office de tourisme des Contamines-Montjoie et huit mois à celui de Combloux.
Aujourd’hui, il est depuis cinq ans collaborateur parlementaire de Xavier Roseren, député de Haute-Savoie, commissaire aux Finances jusqu’en 2024, membre de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire et président du groupe d’études Montagne, à l’Assemblée nationale.
Engagé dans la vie associative de son village, Basile Dunand a cofondé avec des amis l’association Foehn, fusionnée ensuite avec l’association Milc, afin de créer du lien et de l’élan pour la jeunesse des Contamines. Il fait partie du bureau de l’association Mémoire, Histoire et Patrimoine des Contamines-Montjoie, dont il est le plus jeune membre. Depuis sa relance par les habitants en 2023, il fait aussi partie du comité d’organisation de la fête au village, contribuant à ce moment fort de convivialité et de transmission.
Depuis juin 2025, il est diplômé du cursus Administration publique et métiers des collectivités territoriales (finances publiques locales, droit public, management des collectivités…) à Sciences Po Strasbourg.
Par ailleurs photographe et écrivain, Basile Dunand a publié un premier livre, Journal ukrainien, récit sensible et documenté sur son voyage dans l’Ukraine en guerre.
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Les dates clés
• 1er tour : 15 mars 2026
• 2nd tour : 22 mars 2026
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